À partir des données de 130 957 femmes d’ascendance européenne dont 69 838 avaient des tumeurs localement invasives, 6 667 des tumeurs in situ, et un groupe témoin de 54 452 femmes exemptes de cancer du sein,
des chercheurs de l’université de Manchester constatent, chez les patientes présentant une plus grande prédisposition génétique à un niveau global d’activité physique, un risque de cancer du sein invasif réduit de 41 %. Ce résultat vaut indépendamment du statut ménopausique, du type, du stade ou du grade de la tumeur.
Par ailleurs, un temps plus élevé passé assis tel que génétiquement prédit est associé à un risque accru de 104 % de cancer du sein triple négatif.
Ces résultats renforcent encore le lien de causalité entre exercice et cancer.
(Source : British Journal of Sports Medicine, 6 septembre 2022)