Diplômé “maître d’art” ISAS, Sorrento. Artiste, comédien, performeur, voyageur, sculpteur, décorateur, dessinateur d’objets.
Hypersensible et empathique. Sauvage et altruiste.
Travaille surtout avec le bois et le métal.
Alfonso Ottone, dit Otto Fonz, a l’accent qui chante, celui de son Italie natale qu’il a quittée pour rejoindre Bruxelles en 2004. Otto est un voyageur dans l’âme. Voyager pour relier, pour aimer et pour susciter des émotions. Fortes si possible.
Je suis né à Castellammare di Stabia, une jolie ville entre Naples et Pompéi. C’est une des dernières villes touchées par l’éruption du Vésuve en 79. Une ville de marins avec un passé surprenant dont je suis sûr que je me suis nourri indirectement.
J’ai déambulé dans la vie jusqu’à mes 48 ans, âge auquel j’ai eu un problème physique dû à une chute lorsque j’étais bébé. J’ai fait ce que l’on appelle un « reset ». Et donc, à 48 ans, c’est comme si j’avais recommencé une nouvelle vie.
Je suis quelqu’un de très sensible, qui intervient avec une certaine rapidité sur l’environnement qui l’entoure. J’ai une capacité de réaliser des choses physiquement à partir d’idées, à partir d’énergies, et je suis de plus en plus connecté à un côté ésotérique. Quoi que je fasse, à la fin, je me rends compte que la chose la plus importante, c’est l'émotion. C’est ce qu’on pourrait appeler âme ou esprit et que la plupart des gens ignorent complètement, eux qui sont tellement accaparés par le présent.
Finalement, je suis dans une phase où je me rends compte que le plus important, c’est ce qu’il y a derrière un objet artistique, ce qu’on n’arrive pas à voir. C’est peut-être une des « missions conscientes » de cette phase de ma vie, rendre visibles à travers l’art certaines choses pour les personnes qui n’ont pas cette vision. Ce n’est pas l’esthétique que je recherche. Pour moi, la sculpture a été le moyen le plus réel de permettre aux gens de voir des choses et les comprendre. C’est un médium.
J’essaye d’appliquer dans le monde extérieur ce que j’applique avec moi-même : avoir beaucoup d’empathie et beaucoup de sensibilité.
Dans ce moment de grosse confusion, il n’y a pas vraiment quelque chose qui m’inspire en particulier. Je crois que la seule chose qu’on devrait faire tous aujourd’hui, c’est se rassembler et s’entraider. Ce qui est important pour moi, c’est retrouver la nature. Je veux aider les autres en faisant une œuvre et je me dis : qu’est-ce que je voudrais leur donner ? L’espoir tout simple. Un petit feu qui réchauffe.
Je pense que celui qui veut s’approcher de mon art doit accepter de fermer sa ceinture de sécurité. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles un certain public a toujours eu un problème assez relationnel avec mes œuvres. Si on décide de voyager avec moi, on le fait. Sans filet et sans peur. Ou avec la peur, mais avec un sourire. Car si on n’a pas le sourire, on ne vit pas la vie comme il faut.
URGENT ET IMPORTANT
Qui peut aider Otto ?
Otto cherche un atelier entre Bruxelles et Namur (même jusqu'à Godinne). Il est obligé de quitter son atelier de Bruxelles. Et c’est pour maintenant. Il a besoin d’un espace de 100 m2 minimum.
Vous pouvez vous adresser à la rédaction de ZEBRE ou contacter directement Otto :
Tél : +32 485 43 08 84
ou par mail